Quarante et cinq petites et moyennes entreprises en Bâtiments et Travaux Publics (BTP) ont signé le jeudi 19 janvier à Lomé, des contrats de construction des infrastructures scolaires et de santé, dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).
Les contrats ont été signés entre les représentants de ces entreprises et Mme Kardhiata Lo N’Diaye, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’institution pilote du PUDC.
Trente et une entreprises ont été retenues pour la réalisation des infrastructures dans le secteur de l’éducation et quatorze pour le secteur de la santé.
Le coût des travaux relatifs au secteur de l’éducation s’élève à 2.58.53.112 FCFA. Dans ce secteur, le programme prévoit la construction de 141 salles de classes, de 88 blocs latrines dans les primaires, de 52 salles de classes, de 13 blocs administratifs et 11 blocs latrines dans le secondaire ainsi que de 13 laboratoires et 11 blocs administratifs dans le secondaire 1 ; de 36 salles de classes, de 9 blocs administratifs dans le secondaire 2 ; de 9 laboratoires et 2 blocs latrines dans le secondaire 2. Toutes ces réalisations sont concentrées sur 69 sites répartis dans cinq régions économiques du Togo à travers 19 préfectures.
Du côté de la santé, les travaux sont estimés à 1.558.000.000 FCFA. Il est prévu la construction de quatre centres médicaux sociaux, de 7 unités de soins périphériques et de vingt incinérateurs dans les cinq régions économiques du Togo. Il est également prévu la réhabilitation de trois hôpitaux préfectoraux et la construction de deux unités de soins périphériques dans les cinq régions économiques du Togo dans quinze
préfectures.
En outre, le volet santé prévoit aussi l’achat d’équipements tels que des véhicules de supervision, des ambulances des cliniques mobiles polyvalentes et des kits de médicaments.
Les ministres en charge des Enseignements primaire, Komi Paalamwé Tchakpélé, de la Santé, Pr. Moustafa Mijiyawa et Kossi Assimaidou de la Planification ont indiqué que ces infrastructures permettront d’améliorer les conditions d’accueil et d’encadrement des bénéficiaires ainsi que la qualité des enseignements et des apprentissages.
Pour eux, dans le domaine de la santé, toutes ces actions sont entreprises dans la perspective de réduire les disparités et les inégalités en matière d’accès aux services de santé et de permettre aux communautés défavorisées de bénéficier équitablement des soins de santé. Ils ont appelé les entreprises à travailler consciencieusement pour rendre des ouvrages de qualité dans le temps.
La représente du système des nations unies au Togo, Mme Kardhiata Lo N’Diaye, a félicité les entreprises retenues et rappelé à celles-ci, les défis à relever dans l’exécution des travaux notamment « la rapidité, la qualité et la durabilité». Elle a demandé aux entreprises de faire montre de professionnalisme, d’efficacité, de transparence et de célérité.
Madame Kardhiata a réitéré le soutien de son institution à ces entreprises et les a exhortées à prioriser le recrutement des jeunes sur les chantiers.
« Un suivi rigoureux des travaux sera fait, en vue de constater l’état d’avancement des chantiers et de vérifier si le délai est respecté », a ajouté Madame. Kardhiata.
Le PUDC doté de plus de 155 milliards de F CFA vise à améliorer de façon significative les conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base et la réduction des inégalités sociales au Togo. Le coup d’envoi de la mise en œuvre du PUDC a été donné le 30 juin 2016 à Moudouri (650 km au nord de Lomé) par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé suite à son adoption en conseil des ministres en janvier passé.