Un atelier régional de renforcement de capacités des artistes, promoteurs culturels et des administrateurs locaux sur la mise en oeuvre des politiques culturelles locales se déroule du 3 au 7 juillet à Lomé.
Initiées par l’Institut régionale d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (IRES-RDEC), en partenariat avec l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ces assises interviennent dans le cadre du projet « d’ateliers régionaux de renforcement de capacités des artistes, promoteurs culturels et des administrateurs locaux sur la mise en oeuvre des politiques culturelles locales». Elles ont pour finalité d’outiller davantage les acteurs en charge de la conduite et de la mise en oeuvre de la politique culturelle au niveau local sur la conception et l’exécution des plans de développement communautaire. Il est aussi question de veiller à l’intégration des actions retenues par la politique culturelle afin que les richesses culturelles togolaises participent efficacement à la lutte contre la pauvreté suivant la politique du gouvernement en la matière. C’est aussi l’occasion de créer une synergie d’actions entre les différents acteurs du secteur culturel en vue d’asseoir les
bases du développement culturel et artistique dans les régions, préfectures et communes pour le développement du Togo.
Plusieurs modules, entre autres, « la culture et le développement » ; « la décentralisation et le développement local » et « la dynamique sociale et le développement local» retiendront l’attention des participants.
Le secrétaire général du ministère en charge de la Culture, Kossi Tinaka s’est réjoui de cette initiative et a déclaré que face aux enjeux et défis dont fait face le secteur, le gouvernement togolais s’emploie inlassablement à renforcer le dispositif législatif, institutionnel et à déployer plus de moyens financiers afin que la contribution des industries culturelles et créatives à l’économie nationale soit accrue et que celles-ci jouent pleinement leur rôle de création d’emplois et de richesses à la base. Il a ajouté que le Togo a fait le choix de la libéralisation du secteur culturel afin de permettre à chaque citoyen d’apporter sa contribution à la promotion et à la protection du patrimoine culturel commun.
Pour le coordinateur du projet, Nougbolo Kodjo « Il s’agit d’un projet novateur qui sollicite une synergie d’actions pour, non seulement valoriser les richesses culturelles nationales, mais aussi pour inciter les uns et les autres à innover dans ce domaine ».