Année après année, la zone franche togolaise enregistrela création de nouveaux emplois. Ces derniers sont passés de 3000 en 2023 à 4 000 en 2024. Les autoritésprojettent à 5000 en 2025le potentiel de création de nouveaux emplois de la zone franche, tout comme en 2026 et en 2027.
Le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements s’active déjà pour faciliter l’implantation de nouvelles industries qui sont capables de générerdes emplois durables.
Sur la période d’octobre 2020 à août 2024, 59 entreprises se sont ainsi implantées et ont créé 5 339 emplois permanents.De septembre 2024 à juin 2025, en tenant compte de l’état d’avancement de la construction de nouvelles unités industrielles, 5796 nouveaux emplois permanentssont attendus, notamment dans le secteur textile.
Pour rappel, la zone franche,créée il y a plusieurs décennies, s’inscrit dans une politique visant à faire du pays une plateforme industrielle et logistique en Afrique de l’Ouest. Elle jouit d’une série d’incitations comme l’exonération d’impôt sur les sociétés pendant les premières années d’activité, suivie d’un taux réduit pour les prochaines années ; l’exonération des droits de douane ; la simplification des procédures administratives…
Ces avantages font d’elle une destination prisée par les investisseurs, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, du textile, de la pharmaceutique et de l’assemblage industriel.
SerAz