Les travaux des assemblées annuelles 2022 de l’Organisation interafricaine du café (OIAC), ont pris fin le vendredi 18 novembre à Lomé par une série de résolutions dont celle invitant les Etats membres à déposer leurs instruments respectifs de ratification de l’Accord OIAC 2020 et à soumettre des copies au secrétariat de l’OIAC en même temps fournir le rapport sur l’état d’avancement du processus de ratification de l’Accord 2020 de l’OIAC. L’assemblée générale décide également d’encourager et/ou sensibiliser sur la transformation et la consommation locale du café en Afrique dans les établissements d’enseignement, les administrations publiques et privées et les communautés locales ; développer des partenariats public-privé entre les pays africains producteurs et consommateurs. Le secrétariat général de l’OIAC et les États membres devraient renforcer les actions en faveur des femmes et des jeunes dans leurs interventions pour le développement de la filière café en Afrique. Les pays membres devraient soutenir davantage la recherche sur le café et faciliter l’échange d’informations et de technologies de recherche. Le ministre Adédzé à clôturé les travaux L’assistance Les délégués ont aussi adopté le rapport et les décisions de la 61e assemblée générale tenue à Kigali au Rwanda en novembre 2021 présenté par le secrétaire général de l’OIAC, ambassadeur Solomon Sabiti Rutega. Selon les décisions de la 61e assemblée générale, l’Ethiopie devrait prendre la présidence de l’organisation pour 2022/2023. Nécessité pour les pays membres de verser régulièrement leurs contributions Clôturant les travaux, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale du Togo, Kodjo Adédzé, président de l’OIAC pour 2021/2022 a relevé que la survie de toute organisation dépend de la disposition de ses membres à contribuer à son fonctionnement en versant régulièrement les contributions dues. A cet effet, il a, au nom de tous les membres de l’OIAC, témoigner sa gratitude aux pays qui ont fait l’effort en ces moments difficiles de verser leurs arriérés. Il encourage « ceux qui ne l’ont pas encore fait à bien vouloir être diligents à l’endroit de l’OIAC pour nous permettre ensemble d’aller plus loin ». Ouvertes le lundi 14 novembre sous la présidence de Ministre Adédzé, ces assemblées annuelles 2022 de l’OIAC y compris la 62e Assemblée générale annuelle, sous le thème « Autonomiser les femmes et les jeunes dans l’industrie du café », la 5e Conférence scientifique sur le café, le 10e symposium africain du café, le 1er championnat africain des jeunes Barista et le forum femmes et jeunes ont connu la participation de 19 pays sur les 25 pays membres. Il s’agit de l’Angola, Bénin, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Guinée, Malawi, Sierra Leone, Kenya, République démocratique du Congo, Nigéria, Madagascar, Tanzanie, Togo, Rwanda, Ouganda et Zimbabwe. Les institutions régionales internationales, notamment l’Agence du café Robusta d’Afrique et de Madagascar (ACRAM), l’Organisation internationale du café (OIC), Centre international pour l’agriculture et la bioscience (CABI) et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ont également participé en tant qu’observateurs. Les délégués, au nom des États membres, ont remercié en particulier le gouvernement de la République du Togo pour les ressources fournies, son dévouement et son professionnalisme dans l’accueil réussi des 62e Assemblées annuelles de l’OIAC. Le président du comité directeur a souligné la nécessité pour tous les États membres de respecter le paiement en temps voulu de leurs contributions afin de faciliter le bon fonctionnement de l’Organisation. TD/KYA