Le Premier ministre, Dr Komi Sélom Klassou a inauguré le mercredi 26 avril au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) de Lomé, le premier Salon international des études et formations dénommé « Elite 2017 ».
Cette première édition est initiée par « Elom & Kékéli Sarl », « Global Youth Intiative de John Maxwell », et Vision des Initiatives de Restauration de l’Afrique (VIRA), en partenariat avec les Universités de Lomé, de Kara et plusieurs institutions africaines et occidentales.
Elle est entièrement dédiée à l’éducation et au développement personnel et regroupe du 26 au 30 avril dans la capitale togolaise, des acteurs de l’éducation et de l’entreprenariat pour une grande exposition (salon-contacts-conseils), des panels, des compétitions interscolaires et des animations diverses. Plus qu’une rencontre de partage du savoir et savoir-faire, les participants pourront devenir des grands entrepreneurs en se ressourçant et en se frottant les cervelles avec d’éminents orateurs venus de Singapour, de l’Angleterre, des Etats-Unis et du Togo à travers des séances B to B et des travaux pratiques en laboratoire.
Outre les expositions au niveau des différents stands, il est prévu des conférences sur les grands enjeux de l’éducation au Togo, sur l’orientation scolaire, sur l’importance de la langue Anglaise, des conférences et ateliers sur l’entreprenariat, des jeux-concours de scrabble et d’échec en Français et en Anglais et de génie campus et une présentation des meilleurs innovations des écoles.
Selon les promoteurs, l’initiative d’un salon de ce genre répond à un certain nombre de problématiques qui devient de plus en plus récurrent dans le secteur. Il s’agit pour eux de présenter la panoplie d’offres et d’opportunités de l’Etat togolais dans le domaine de l’éducation et de la formation et qui n’est pas toujours connue des citoyennes et citoyens. Il sera également question d’étaler la gamme variée de filières qui sont disponibles dans le secteur privé de l’éducation ainsi que leurs débouchés.
Pour le président du comité d’organisation, Dr. Alexandre de Souza, ce salon se positionne comme un cadre de renforcement des capacités et de changement des mentalités au bénéfice de la jeunesse togolaise et d’ailleurs dans la réalisation de l’émergence. Il a indiqué qu’ils ont le souci de fournir aux parents d’élèves et aux professionnels de l’orientation pédagogique, un carnet d’adresses de qualité et des contacts tant au plan national qu’international pour leur fournir une aide à la décision d’identification des écoles supérieures et des universités. « Car se tromper dans l’orientation professionnelle se paie toute une vie », a-t-il ajouté.
Dr. Alexandre de Souza souhaite qu’au cours de ce salon, les jeunes élèves et étudiants fassent des choix plus éclairés sur les formations qui répondent à leurs aspirations, à leurs talents et à leurs visions.
Des choix qui, selon lui, ne seront plus guidés par un champ d’offres réduites et vécues avec résignation.
Il a précisé que le salon Elite se donne pour mission de devenir la plateforme de référence qui centralise les informations, les rend disponibles et facilite les contacts entre les professionnels de l’éducation et les utilisateurs. « Ce Salon devient dès lors et pendant ces cinq jours la plus grande école et le plus grand centre de formation », a-t-il conclu.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Broohm a affirmé que le salon Elite montre que l’éducation ne concerne pas uniquement les écoliers, les lycéens et les étudiants mais aussi tous les citoyens, tous secteurs confondus et toute la vie. Il a fait savoir que cette initiative répond à l’objectif 4 de développement durable qui est «d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité tout en promouvant les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».
Monsieur Broohm a relevé l’importance des universités, soulignant qu’elles « travaillent à l’instauration de dispositifs de formations continues souples, réactifs, à même de garantir à ceux qui le souhaitent, une évolution de carrière conforme à leurs compétences et à leurs ambitions ». Il a précisé que la formation continue non seulement valorise l’individu mais aussi permet de réduire les inégalités tout en participant au bien-être social global.