Le ministère de la Planification du Développement et de l’Aménagement du Territoire a organisé un atelier de sensibilisation et d’imprégnation sur le processus d’évaluation de l’agenda de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) le mardi 2 septembre à Lomé à l’intention des acteurs impliqués.
Il s’agit des parlementaires, des chefs des ministères de l’Action sociale, du Développement à la base, de la Santé, de la Planification, de l’Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) et du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Ces assises financées par l’UNFPA, s’inscrivent dans la définition de l’agenda post 2014 de la CIPD et dans les rencontres d’évaluation quinquennale du processus dans les pays membres.
Elles ont permis de mettre tous ces acteurs au même niveau d’information sur les progrès réalisés au cours des 20 dernières années, les actions menées, les manquements et défis à relever.
Il était aussi question de rappeler aux participants le programme d’action de la CIPD adopté par le monde entier depuis 1994, axé principalement sur la lutte contre la pauvreté, les Infections Sexuellement Transmissible (IST), le VIH/Sida, le développement durable, l’autonomisation de la femme et la promotion de l’éducation de la jeune fille.
Les grandes lignes du plan d’action de la conférence de la CIDP ont été présentées ; notamment les liens réciproques entre la population et sa croissance économique soutenue et son développement durable ; la famille, ses rôles ses droits, sa composition et sa structure ; la santé, la morbidité et la mortalité ainsi la technologie recherche et développement. Il est prévu pour le 22 septembre prochain une conférence internationale de la CIPD à New York pour la prorogation des actions.
Le directeur de cabinet du ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Edjeou Essohanam a affirmé que des progrès ont été réalisés par les
Etats au vu de l’amélioration des indicateurs au niveau de la plupart des objectifs fixés. Il a souligné que des cadres juridiques et institutionnels appropriés ont été créés pour l’adoption des instruments internationaux facilitant les objectifs du programme de la CIPD.
Monsieur Edjéou a par ailleurs ajouté qu’il subsiste encore des lacunes et écarts dans la mise en œuvre du programme d’action et qu’il est nécessaire d’accorder davantage d’importance aux questions de santé sexuelle et reproductive des jeunes, de planification familiale, d’éducation, de création de revenus et d’emploi surtout des femmes et de la jeune fille pour leur autonomisation.
Le représentant résident de l’ UNFPA au Togo, Dr Justin Koffi a indiqué que la mise en œuvre des recommandations contenues dans le programme d’action de la CIPD relève de la souveraineté de chaque pays conformément à sa législation et à ses priorités en matière de développement . « La volonté politique au plus haut niveau, le sens aigu du respect des engagements pris, conjugués avec l’implication et le dévouement de toutes les parties prenantes ont permis au Togo d’accomplir des progrès remarquables notamment, l’égalité entre les sexes, la santé, l’éducation et bien d’autres encore », a-t-il ajouté.