La nouvelle « A mal d’amour lasse » de Madame Dorothée Tabiou-Ibrahima alias Dolibe a été dédicacée le vendredi 6 mars à Lomé.
Composé d’une soixantaine de pages, cette nouvelle évoque les nombreux ressentiments de la femme, surtout dans les sociétés traditionnelles africaines où perdure encore la conception selon laquelle, celle-ci n’a de rôle à jouer que de rester au foyer. Cette publication fait revivre les nombreux sacrifices que les femmes sont prêtes à consentir. Ces femmes le font, selon l’auteur, souvent par amour, dans le silence de la douleur, au nom de la famille, des enfants et plus encore des valeurs sociétales.
L’ex-Premier ministre, écrivain poète Joseph Kokou Koffigoh qui a présenté l’ouvrage, a insinué que « A mal d’amour Lasse » est une véritable radiographie ou mieux un scanner de la société. Il a invité le public à acheter ce livre pour découvrir la clé universelle un peu magique qui peut ouvrir toutes les portes où s’enferme le bonheur.
Pour l’auteur de l’œuvre, Madame Tabiou-Ibrahima Dorothée, cette nouvelle revisite des ratés affectifs des femmes et fait ressortir les amertumes qu’elles refoulent dans leur subconscient, étouffés par les traditions et qui les détruit une fois l’âge de gloire féminine passée. Ce livre ramène la réflexion sur les choix que la jeune fille doit faire et les erreurs à éviter pour ne pas en vouloir à tout le monde au soir de sa vie, a-t-elle ajouté. Elle a émis le vœu que ce livre enclenche une réflexion sur la mise en place d’une agora ou d’un cercle d’accompagnement conseil des jeunes filles et dames ainsi que des jeunes hommes qui veulent croire en la force de l’amour.
Journaliste à la Télévision Togolaise (TVT), Dolibe Tabiou épouse Ibrahima est mariée et mère de 2 enfants. Elle a déjà publiée des ouvrages comme « Les élections législatives 2007 au Togo : les femmes ont voté, les hommes vont siéger » et « la bru lors des obsèques en pays Bassar » tous parus aux éditions de la Rose Bleue en 2008. Elle a aussi publié aux éditions Haho, « Nana
Benz, le mythe devenu discret » en 2001 et « la Bravoure des femmes à l’hémicycle en 2013 ».