La 2e édition du sommet des jeunes leaders d’Afrique de l’ouest (WALYS) a ouvert le mardi 6 septembre ses travaux à Lomé sous le thème « Une jeunesse à la mer : quelles alternatives pour une sortie de crise en Afrique »
Des personnes ressources, soucieuses du développement de l’Afrique et du bien-être de sa jeunesse échangent avec cent jeunes des 15 pays de la CEDEAO sur ce sujet afin de les outiller, les informer, les former et les engager dans la réflexion sur les alternatives viables et durable au drame de l’immigration clandestine qui endeuille le continent.
« Cette rencontre consistera à former et à échanger avec les participants pour les amener à réaliser qu’ils peuvent construire des modèles où il y a plus à gagner dans l’entreprenariat, l’auto emploi et le volontariat que dans la course vers l’Europe, à bord des embarcations de fortune, à prix d’or, et au péril de leur vie » a indiqué le président de WALYS Togo 2016, Elom Attissogbé.
Pour lui, la rencontre de Lomé représente une occasion exceptionnelle d’inspirer des jeunes et de nouer une collaboration synonyme d’un avenir porteur d’espoir pour les générations de demain, parce que la vie humaine est précieuse et mérite d’être protégée.
- Attissogbé a précisé que leur ambition est de faire de la migration, un atout pour le développement, un facteur de croissance économique et d’intégration, et un puissant instrument de lutte contre la pauvreté.
Le représentant du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, M. Klutsè Messan Amakoé a relevé qu’il importe que les pays du continent se penchent sérieusement sur la recherche de voies et moyens qui leur permettraient de s’attaquer vigoureusement aux causes de la migration clandestine qui trouble la conscience humaine et donne une image non reluisante à l’Afrique.
« C’est pour cela que le Gouvernement togolais, sous l’impulsion du chef de l’Etat, ne ménage aucun effort pour la mise en place d’un instrument intergouvernemental, destiné à gérer de façon harmonieuse les migrations », a-t-il poursuivi.
Il a affirmé que le Togo travaille activement pour l’adoption d’un code de conduite sur les migrations au niveau continental. « Ce code prend en considération les causes des migrations, leurs manifestations, leurs effets, et tient compte des liens existant entre la migration et d’autres domaines pertinents », a ajouté M. Klutsè.
Le président de l’Association des Grandes Entreprises du Togo, José Siménouh et le représentant du chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo, M. Bousvam Bouasy ont félicité WALYS pour leur contribution à réduire la migration clandestine des jeunes africains et souhaité que les conclusions de leurs travaux permettent de prendre des mesures concrètes en faveur de la lutte contre ce fléau qui décime les bras valides de l’Afrique.