Après les organisations de la société civile et les médias, le consortium pour la recherche en économie générationnelle et la population référence bureau (PRB), en partenariat avec le ministère de l’action sociale de la promotion de la femme et d’alphabétisation, a outillé, le vendredi 9 février 2024 à Lomé, les points focaux genres au sein des différentes ministères et des représentants de partenaires au développement sur le travail domestique non rémunéré TDNR ainsi que l’importance de son intégration dans les différents politiques de développement au plan national.
« Aujourd’hui, nous nous sommes réunis avec l’administration centrale parce que le travail sur l’intégration du genre, les données sur la population dans la budgétisation nationale, les outils développés par le CREG sont déjà mis en place. Aujourd’hui, les budgétisations dans nos pays doivent impliquer le genre et tenir compte de la transition démographique », a indiqué Aissata directrice Afrique de PRB.
A noter que le travail domestique non rémunéré est toute activité domestique sans contrepartie monétaire, non prise en compte dans la comptabilité nationale et pouvant être effectué par un tiers ; la lessive, le nettoyage, la cuisine, et autres, etc. Il est à distinguer du travail des domestiques, lequel est rémunéré.
Pour rappel, en 2019, le rapport sur les avancées décisives en matière d’éligibilité des sexes de l’organisation internationale du travail (OIT), reconnait que la plus grande source d’inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde est la charge de TDNR qui pèse sur les femmes et en particulier, les activités de soins aux personnes.
SerAz