Les parties prenantes au Projet de soutien à la préparation à la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation de la forêt (REDD+) ont validé l’étude sur l’analyse du cadre juridique et préparation des textes d’application dudit projet le vendredi 19 mai au cours d’un atelier national à Lomé.
Cet atelier a permis aux participants d’analyser, d’améliorer et de valider les résultats de l’étude dans une approche participative. Il est question spécifiquement de partager avec les acteurs, les principales conclusions de l’étude, d’échanger avec eux le contenu du rapport et de recueillir leurs propositions. Les parties prenantes ont formulé des recommandations et des orientations, en vue de l’amélioration du document.
La soixantaine de participants ont suivi une présentation des résultats, échangé en plénière, puis se sont constitués en groupes selon les secteurs pour l’analyse des documents.
Cette étude qui est la première du processus, fait l’état des lieux sur le cadre juridique des secteurs impliqué dans le processus REDD+ au Togo, propose des orientations pour l’amélioration de ce cadre et identifie les besoins en termes de textes d’application à élaborer pour une efficacité et une efficience dans la mise en œuvre de ce mécanisme. Elle mentionne également les textes d’application pertinents conformément aux stratégies identifiées.
Le directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, Takoro Adignon a remercié le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FPCF), la République d’Allemagne et la Banque mondiale pour leurs appuis multiformes dans la gestion durable et dans la mise en œuvre du processus REDD+. Il a émis le vœu que tous les départements impliqués soient dotés d’un cadre juridique novateur pour permettre au Togo de répondre aux exigences nationales et internationales, relatives au mécanisme REDD+.
Le coordonnateur du projet REDD+, Assi Hèmou a fait savoir que ce processus inclusif et participatif est multisectoriel. Il est composé de trois phases à savoir la préparation (revue du cadre institutionnel), l’investissement (mise en œuvre des réformes) et le payement sur résultats (réalisation des activités).