Paris, Trois militaires français ont été tués dans l’explosion d’une mine contre leur véhicule blindé alors qu’ils effectuaient une mission antiterroriste au Mali, a annoncé ce mercredi 13 avril l’Elysée dans un communiqué.
Le président français François Hollande a appris « avec une grande tristesse le décès de deux militaires du 511ème régiment du train d’Auxonne des suites de leurs blessures après l’explosion d’une mine contre leur véhicule blindé le 12 avril, qui avait déjà tué un de leurs camarades au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane dont l’objet est la stabilité dans le Sahel et la lutte contre le terrorisme », indique le communiqué.
François Hollande adresse ses condoléances à leurs familles et à leurs proches, et les assure de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances, selon le document.
D’après une information publiée mardi sur le site Internet du ministère français de la Défense, le mardi 12 avril, vers 9h20 (heure française), un véhicule de l’avant blindé qui progressait en tête de ce convoi a été frappé par une charge explosive à proximité de la ville de Tessalit dans le nord du Mali. A son bord, un soldat français a été tué et trois autres ont été blessés.
Le soldat de 1ère classe Mickaël POO-SING du 511ème régiment du train d’Auxonne est mort sur le coup, selon le ministère français de la Défense. « Les trois militaires blessés ont immédiatement été secourus par les équipes médicales de la force et ont été transportés à Gao. Ils sont pris en charge par la structure chirurgicale militaire française installée sur cette plateforme », précise la même source.
Le soldat de 1ère classe POO-SING est le cinquième militaire français tué au combat depuis le lancement de l’opération Barkhane le 1er août 2014, selon le ministère.