Deux ateliers de formation des formateurs sur la gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux se tiennent à Lomé du 24 au 26 mai.
Organisés par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, ces ateliers s’inscrivent dans la phase opérationnelle du projet 35 «Gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux sur la façade atlantique africaine », financé par l’Union Européenne.
Ils entrent dans le cadre de l’initiative des Centres d’Excellence (CdE) en matière de lutte contre les menaces d’origine Nucléaire, radiologique, biologique ou chimique (NRBC).
L’objectif est de renforcer les capacités des formateurs en vue d’améliorer ou d’instaurer de meilleures pratiques en matière de gestion des déchets chimiques et biologiques dangereux.
Il s’agit spécifiquement à travers ces formations de sensibiliser les acteurs sur les dangers de ces déchets sur la santé et l’environnement.
A travers ces formations, il s’agira de permettre aux gestionnaires d’établissements de soins de développer des plans de gestions de déchets dangereux et d’élaborer des programmes de formation à l’endroit des personnes spécialisées dans le traitement de ces déchets.
« Déchets chimiques, caractérisation et gestion ; développement et mise en œuvre d’un plan de minimisation de déchets chimiques ; les agents biologiques, phases de gestion des déchets d’activités sanitaires ; biodiversité et mesures de protection du personnel sanitaire et impacts des déchets d’activités sanitaires sur la santé et l’environnement », sont des communications au programme.
Pour le conseiller du ministre de l’Environnement, Tata Amégboh, le recours abusif aux produits chimiques et biologiques présente des risques et effets négatifs pour la santé et l’environnement, d’où la maitrise de leur utilisation s’avère primordiale.
Il est donc essentiel de développer des politiques au niveau national et international pour prévenir et atténuer des risques et dangers que ces produits sont susceptibles d’entrainer pour la santé et sensibiliser les utilisateurs et les consommateurs sur les mesures de précaution à observer en vue de leur utilisation sécurisée, a-t-il ajouté.
Le représentant du représentant de l’Union Européenne, M. Lénaïc Georgelin, a souligné que ces formations sont des activités complémentaires engagées par son institution dans le cadre de la gestion des ordures ménagères au Togo.