« Impact de l’Intégration des Questions de Genre dans les Processus Politiques du droit à l’Alimentation : Cas du Sénégal et du Togo »
Le document sur l’impact de l’intégration des questions de genre dans les processus de politiques du droit à l’alimentation a été validé le mercredi 6 avril à Lomé au cours d’un atelier.
Cette rencontre est co-organisée par le ministère en charge de l’Agriculture et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et a connu la participation des représentants des différents ministères, des représentations des organisations de la société civile et d’autres personnalités. Elle est une composante du projet : « intégrer le droit à l’alimentation adéquate et la bonne gouvernance dans les politiques nationales, la législation et les institutions ».
L’objectif de cet atelier est de permettre à tous les acteurs impliqués d’améliorer le document avant sa validation pour faciliter son appropriation et sa diffusion.
Le rapport traite, entre autres des questions liées aux inégalités du genre et l’impact sur le droit à l’alimentation ; au genre et droit à l’alimentation : le cas du Sénégal et du Togo ; à l’intégration du genre dans le cadre juridique et politique ; à l’accès des femmes aux services sociaux (éducation, santé et nutrition) et à l’accès des femmes aux ressources productives.
En ouvrant l’atelier, le représentant du ministère en charge de l’Agriculture, Monsieur Teziké Madadozi a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien et leur engagement à œuvrer pour le droit à l’alimentation et à lutter contre la malnutrition. Il a invité les participants à participer aux travaux pour sortir un document fiable en vue de la promotion du droit à l’alimentation pour tous au Togo.
Le représentant résidant de la FAO au Togo, Antonio Isaac Monteiro a fait savoir que l’implication de tous les acteurs et l’assistance de la FAO ont permis de lutter contre le fléau de la faim et de la malnutrition. Il a réitéré l’engagement de la FAO à apporter son assistance au gouvernement togolais dans ses efforts d’intégration de la dimension genre à la lutte contre la pauvreté, la faim et l’insécurité alimentaire.